Espace écoute femmes.
Espace écoute femmes
Apprendre qu’une personne de son entourage a subi un acte de violence sexuelle est une nouvelle difficile à recevoir, surtout si la victime est une personne proche. Beaucoup de personnes n’osent pas dévoiler ce qu’elles ont subi. Souvent, elles ont peur que les autres les jugent ou refusent de les croire. Soyez à l’écoute de vos propres émotions tout en étant disponible pour aider la victime et respecter ses besoins.
La source des ressources
Toute personne a droit à de l’aide. Quel que soit votre âge, votre identité de genre, votre orientation sexuelle, votre origine culturelle ou votre occupation, Info-aide violence sexuelle est votre ressource. On vous accueille dans un espace sécuritaire et sans jugement.
Nous sommes là pour vous écouter, vous soutenir et vous informer selon vos besoins, que vous ayez vécu de la violence sexuelle ou que vous aidiez quelqu’un dans cette situation.
CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE : EST-CE VRAIMENT DE LA VIOLENCE?
Cela peut sembler étrange, mais il est parfois difficile de déterminer si l’on est ou non victime de violence. De nombreux agresseurs disent des choses comme : « Tu ne sers à rien », ou « C’est à cause de toi si j’ai fait ça », ou « C’est de ta faute », ou encore « Tu l’as bien mérité ». Toutes ces phrases ont pour but de détruire votre confiance en vous-même et d’instiller en vous le sentiment que vous êtes responsable de la violence. L’expérience de la violence cause chez la victime un tort émotionnel qui diminue sa capacité à saisir ce qui se passe réellement. Pour savoir en quoi consistent les signes avertisseurs de la violence, lisez le texte intitulé « Comment reconnaître les signes d’une relation violente ».
PARTIR OU RESTER?
Il existe de nombreuses raisons qui expliquent pourquoi les femmes restent dans une relation marquée par la violence. Peut-être restez-vous parce que vous dépendez financièrement de l’agresseur et n’avez pas les moyens de partir. Peut-être que vous aimez l’agresseur et que vous ne souhaitez pas mettre fin à la relation; vous voulez simplement que la violence cesse. Peut-être vous croyez-vous responsable de la violence. Peut-être êtes-vous physiquement dépendante de l’agresseur, ou que l’agresseur a menacé de vous tuer si vous partiez. Chaque femme a ses raisons, et chacune d’entre elles a le droit de prendre ses propres décisions. Mais même si vous vous sentez désespérée, prise au piège ou effrayée, vous pouvez obtenir de l’aide.
PARLEZ-EN À QUELQU’UN.
Dites à une personne en qui vous avez confiance que vous subissez de la violence. Il peut s’agir d’un ami, d’un membre de la famille, d’un professeur, d’une infirmière ou d’un médecin, ou d’un membre de votre communauté spirituelle ou religieuse. Avant de parler à cette personne, déterminez ce que vous attendez d’elle. Voulez-vous qu’elle se limite à écouter? Souhaitez-vous qu’elle vous aide à trouver un avocat ou un nouvel appartement? Réfléchissez à ce que vous voulez, puis faites votre demande. Si la personne tente de vous pousser à faire quelque chose qui vous rend mal à l’aise ou qui suscite chez vous des craintes, dites-le-lui. Expliquez à la personne comment vous vous sentez. Demandez-lui de respecter votre volonté. Vous seule pouvez décider si vous devriez partir et quand vous devriez le faire. Si votre interlocuteur minimise la violence, met en doute vos affirmations ou refuse de vous aider, trouvez une autre personne à qui vous pourrez vous confier.
RENSEIGNEZ-VOUS SUR VOS POSSIBILITÉS.
Avant de passer à l’action, téléphonez à une ligne d’urgence ou à une maison d’hébergement pour femmes violentées afin de connaître les possibilités qui s’offrent à vous. Les intervenantes de ces organisations vous aideront à établir un plan de sécurité et à connaître vos droits. Étant donné que les agresseurs mentent souvent pour contrôler leur victime, vous ne pouvez pas vous fier à ce qu’ils disent. Par exemple, les agresseurs menacent souvent d’obtenir la garde des enfants ou de faire expulser la victime du pays, alors que dans les faits ils n’ont aucun pouvoir en la matière. Dressez une liste de vos questions, puis consultez un expert.
PROTÉGEZ-VOUS.
Si vous décidez de quitter l’agresseur, établissez d’abord un plan de sécurité. Souvent, un agresseur devient plus violent s’il croit que la victime a l’intention de le quitter. Prenez des précautions pour vous assurer qu’il ne découvre pas vos plans en écoutant vos messages téléphoniques, en lisant vos courriels ou vos textos ou en retraçant les sites que vous avez visités sur Internet. Votre plan de sécurité doit englober des stratégies qui assureront votre sécurité à toutes les étapes de votre démarche : au moment où vous êtes encore dans la relation, au moment où vous vous préparez à partir, au moment de votre départ et après. Pour en savoir davantage à propos de la planification de sécurité, communiquez avec une maison d’hébergement ou visitez le site : Malley prairie Lausanne